jeudi 4 octobre 2007

LE PROJET CHANVRE ETAIT UNE BONNE IDEE MAIS, HELAS, PAS REALISABLE A MARESQUEL



Le verdict du cabinet d'études Tops Consult est tombé officiellement le 13 août dernier. Comme cela avait filtré depuis fin juin, il est négatif : la fabrication de sacs en papier à base de chanvre pour la grande distribution est une bonne idée, mais elle n'est pas possible sur le site de l'usine de Maresquel.

Pendant la campagne des législatives tous les candidats ont porté un grand intérêt pour le site de MARESQUEL. Depuis le 13 AOUT c’est le grand silence.

Nous espérons que les 150 ouvriers encore a la recherche d’un emploi ne devrons pas attendre le printemps 2012 pour être a nouveau sur le devant de la scène.

1 commentaire:

Q.C. a dit…

Très bonne remarque...!
N'oublions pas qu'un projet de revitalisation du site était porté il y a quelques mois par Léonce Deprez, alors député, qui prévoyait la création d'une
plate forme logistique dont l'un des clients aurait été Valeo...(projet qui devait être porté par les deux communautés de communes réunies sous la forme d'un syndicat mixte..la CCMTO avait alors approuvé l'idée, au delà des clivages politiques). Ce projet avait l'appui de la direction, puisque le député avait alors obtenu, souvenons-nous, la vente du site pour 1euro symbolique et la destruction du bâti
non (ré)utilisable..
Mais il est bon, comme vous le faites, de rappeler que la campagne électorale avait alors été l'occasion pour les candidats de laisser croire de façon
parfois démagogique qu'une issue était possible avec le chanvre, alors que ce projet n'avait pas pu être réalisé à Corbehem, dont le site présentait pourtant
des caractéristiques bien plus propices au projet. Le projet chanvre était une des solutions envisageables, il est devenu projet exclusif...et maintenant que les études ont montré sa non viabilité économique, qu'est-il proposé?
Espérons que les candidats, élus ou non, se démèneront et se mobiliseront comme le fit le député sortant pour sauver un site dont le principal atout réside
dans la formidable qualification de la main d'oeuvre qui faisait tourner l'usine, et qui doit pouvoir, demain, en faire tourner d'autres...