samedi 30 octobre 2010

Le Groupe Nouveau Centre a voté en faveur du projet de loi portant réforme des retraites

Le Groupe Nouveau Centre a voté en faveur du projet de loi portant réforme des retraites
L'assemblée nationale a voté définitivement le projet de loi portant réforme des retraites à 336 voix contre 233. Au terme des débats parlementaires, le Groupe Nouveau Centre a voté en faveur de ce projet de loi.
La réforme de notre système de retraite est indispensable pour la sauvegarde de notre système de retraite basé sur la répartition et pour donner confiance aux jeunes qui ont l'impression de cotiser aujourd'hui sans pouvoir bénéficier de droits à la retraite.

Jean-Luc Préel, député de la Vendée et porte-parole du Groupe sur ce texte, a rappelé que le Nouveau Centre approuve l'augmentation de la durée d'activité de 60 à 62 ans et le report de 65 à 67 ans pour pouvoir bénéficier d'une retraite sans décote.

Le Groupe Nouveau Centre salue les avancées intervenues au cours des débats sur les mères de famille, les carrières longues, les polypensionnés et la pénibilité.

Toutefois, le Nouveau Centre défend depuis longtemps la mise en place d'un régime universel unique "par points", géré par les partenaires sociaux avec mise en extinction des régimes spéciaux. L'idée progresse ! Le texte prévoit une réflexion en 2013 sur les conditions de mise en oeuvre d'un régime universel. Nous regrettons ce délai, la mise en oeuvre d'une telle réforme demande du temps. Il est grand temps de l'engager !

Enfin, il paraît fondamental de relander le dialogue social portant sur l'emploi des séniors et l'entrée des jeunes dans le monde du travail.

Explication de vote de Jean-Luc Préel

jeudi 28 octobre 2010

EN DIRECT DU PAQUEBOT "FRANCE"

D'aprés l’Editorial d’Alexandre Vatimbella – Il est temps de vivre dans la réalité
Sur le paquebot France à la dérive et qui fonce droit sur un iceberg imposant, l’orchestre joue que tout va bien et les danseurs pensent qu’ils ont assez travaillé, qu’ils peuvent prendre du bon temps sans que rien ne puisse leur arriver car ils sont, le croient-ils, sur un navire insubmersible qu’ils ont d’ailleurs eux-mêmes construit... L’équipage, à quelques exceptions près, partage cette opinion, tout en nettoyant les ors et les dorures des salons et des cabines mais en laissant les moteurs s’encrasser dangereusement depuis des années. Tous attendent un miracle même en voyant se rapprocher l’iceberg. Un miracle du genre que celui-ci fonde juste avant la collision annoncée, que le paquebot dévie de sa route sans que l’on donne un coup de barre pour l’éviter ou toute autre croyance que le pire ne peut jamais arriver. Et ils se sont convaincu que ce pire n’arrivera jamais.

Pourtant, il aurait suffi de quelques bonnes volontés, de quelques gouttes de sueur pour mener le bateau à bon port. Au lieu de cela, ce sont des torrents de larmes et de sang qui seront au rendez-vous.

Le monde change. Pendant que les Français se prélassent dans un paquebot de luxe vieillissant, la plupart de leurs concurrents voyagent dans la classe économique d’avions à réaction. Non seulement ils atteignent leur destination avant eux mais, en plus, ils le font à moindre prix, avec plus d’efficacité et davantage de temps pour travailler.

Nous pouvons dire, nous Français, que nous ne voulons pas de cette compétition mondiale mais nous ne pouvons pas dire que ce n’est pas la réalité. Nous pouvons nous dire que nous nous accrocherons à tous nos avantages jusqu’au dernier moment afin d’en profiter le plus longtemps possible quelque soit les conséquences mais nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas vu les autres pays avancés procéder à des réformes nécessaires et des pays émergents en train de prendre notre place.

De même, les Français qui croient que les populations de ces pays émergents vont nous rejoindre dans la civilisation des loisirs et qu’il y a de la place pour tout le monde, vivent dans une fantasmagorie naïve et irresponsable. Notre mode de vie, notre richesse actuels ne peuvent pas être partagées par l’ensemble de la population mondiale, ni même par la moitié d’entre elle, c’est impossible économiquement parlant mais également parce que la nature ne recèle pas d’assez de matières premières, ne produit pas assez de nourriture et d’autres choses encore pour tout le monde.

Nous pourrions alors nous dire que, puisque nous ne voulons pas faire des efforts, nous sommes prêts à baisser notre niveau de vie et rejoindre les écologistes extrémistes qui veulent imposer à la France et à l’Europe une croissance négative. Pourtant, dans le paquebot, les revendications ne ressemblent pas exactement à une profession de foi de frugalité et de renoncement au bien être. Non, elles sont plutôt du genre «après moi le déluge» mais je ne lâcherai pas un iota des mes avantages et, surtout, laissez-moi danser. D’où une bizarrerie de voir les plus jeunes danser avec les adultes.

Oui, le paquebot France doit changer de route et moderniser ses moteurs. Oui, les passagers et les membres d’équipage doivent se retrousser les manches afin qu’il ne perde pas son lustre. Tout cela s’appelle de la lucidité et de la responsabilité. Sans ces deux attributs, notre beau bateau que nous avons mis des siècles à construire et à entretenir, à moderniser et à peaufiner, va couler dans les abysses les plus profonds lentement, certes, mais inexorablement.

Pendant ce long et douloureux naufrage, les musiciens continueront à jouer, les passagers à danser, l’équipage à nettoyer les ors et les dorures et les avions à passer au-dessus de leurs têtes…

Les Français peuvent croire qu’ils sont une exception, voire une avant-garde de la révolution mondiale qui rasera gratis ou presque, leur croyance ne crée pas la réalité. Celle-ci ressemble plutôt à une France qui croit encore qu’on l’on peut vivre au-dessus de ses moyens quand des milliards d’individus, vivant au-dessous de leur besoins, frappent à la porte de la prospérité, qui croit que l’on peut gagner plus en travaillant moins et qui croit que des avantages obtenus grâce à la prospérité sont donnés ad vitam aeternam sans aucun effort et sans adaptation nécessaire à la réalité qui nous entoure. Une France qui vit dans l’illusion et le renoncement. Heureusement que cela aussi n’est pas une donnée intangible. Mais il est temps de nous en rendre compte.

dimanche 3 octobre 2010

LE COMITE DEPARTEMENTAL EN ORDRE DE MARCHE


François DECOSTER est élu président.

Dominique MOYSE responsable national des fédérations

Vote des militants













La convention départementale s'est déroulée le 2 octobre à LEFAUX. Elle était accueillie par Madame Geneviève MARGUERITE, maire Nouveau Centre de cette commune avec la présence du responsable nationale des fédérations Dominique MOYSE.

Pour l'arrondissement de Montreuil sont élus :

- Charles BAREGE
- Josiane BOUTOILLE
- Michel CAPELAIN
- Ludovic MELCHIOR