vendredi 15 avril 2011

Geneviève MARGUERITTE élue

Le Nouveau Centre du Pas de Calais compte désormais une conseillère générale en la personne de Geneviève MARGUERITTE qui a été élue dans le canton d'Etaples

Elle devance le candidat du parti socialiste M. Cyffers de 56 voix !


Voici les résultats du canton :

Geneviève MARGUERITTE (NC) : 50.48 %
Cyffers (PS) : 49.52 %

vendredi 4 mars 2011

Cantonales 2011 : Geneviève Margueritte-Gervais Perrault



Geneviève Margueritte-Gervais Perrault : un duo qui vise les cantonales de mars prochain.

Issue de l'une des 19 communes rurales du canton d'Étaples, c'est tout naturellement vers un Etaplois que s'est porté le choix de Geneviève Margueritte pour trouver son suppléant.


Il s'agit de Geneviève Margueritte, actuel maire de Lefaux et candidate sous l'étiquette du Nouveau Centre.
Elle reçoit au passage le soutien de l'UMP qui ne présentera pas de candidat sur le canton d'Étaples et aura comme suppléant, l'Etaplois Gervais Perrault.
« Je connais bien Étaples » Dans sa maison, à flanc de colline, à Lefaux, au coin d'un feu bien sympathique, Geneviève Margueritte a tenu un point presse pour officialiser sa candidature. Immédiatement, elle tient à faire une mise au point sur les déclarations, souvent de candidats adversaires, qui prétendent que ce n'est pas un atout de ne pas être d'Étaples pour cette élection. « Je connais Étaples et ça me titille quand on ose prétendre le contraire », déclare Geneviève Margueritte, avant de donner des arguments qui plaide en sa faveur, « Pendant plus de 21 ans, j'ai exercé la profession d'aide-soignante pour personnes âgées au coeur de la Cité des Pêcheurs. » Âgée de 63 ans, Geneviève Margueritte est élue maire de Lefaux depuis 1989. Elle est également vice-présidente de la CCMTO, chargée des services de proximité. Un des thèmes qui la préoccupent tout particulièrement. « Lors de ma campagne, je défendrai la solidarité, notamment auprès des personnes âgées, du handicap et de la petite enfance. Il ne faudra pas négliger l'aspect économique. Il est urgent d'agir à Étaples, une ville qui souffre du chômage.
» Ce petit point presse chaleureux, a également permis à Geneviève Margueritte de présenter son colistier. Il s'agit de l'Etaplois Gervais Perrault, une figure de la cité des pêcheurs. Marin retraité, Gervais est un ardent défenseur des traditions de sa commune. « Un Etaplois pur jus », aime rappeler Geneviève Margueritte. Gervais Perrault n'a jamais brigué un mandat électoral. « Il m'est arrivé d'apporter mon soutient à l'occasion d'élections municipales, à Étaples. J'ai soutenu Marcel Guerville parce que j'appréciais l'homme avant tout. Aujourd'hui, je suis aux côtés de Geneviève car je pense qu'elle a toutes les chances de réussir. Au-delà de tous clivages politiques, c'est une personne qui agit pour le bien-être de ses administrés. »
Soutenu par l'UMP
Cartée Nouveau Centre, Geneviève Margueritte qui a été choisie par Lucile Bigot pour lui succéder, aura également le soutien de l'UMP du Pas-de-Calais comme le précise le député Daniel Fasquelle : « Lucile Bigot ayant décidé de présenter Geneviève Margueritte pour lui succéder, c'est tout naturellement que je soutiens cette dernière. J'ajoute que dans le cadre des négociations départementales, le canton d'Étaples a été réservé au Nouveau Centre. Ce dernier a donné l'investiture a la maire de Lefaux. L'UMP ne présentera donc pas de candidat face à Geneviève Marguerite mais la soutiendra. Elle a donc l'investiture NC-UMP. » D'ores et déjà, le tandem Margueritte-Perrault s'est mis au travail et souhaite aller à la rencontre des habitants du canton.

source : journal de Montreuil

vendredi 11 février 2011

LE NOUVEAU CENTRE ET LES MAGISTRATS

Le Président du groupe Nouveau Centre a estimé que le chef de l’Etat était dans son rôle dans la polémique contre les magistrats, tout en reconnaissant le manque de moyens dont dispose actuellement la justice.

"Il n’a fait qu’affirmer ce que beaucoup de Français pensent. Il est clair qu’il y a eu des dysfonctionnements dans l’affaire Laetitia et que les responsables doivent en assumer les conséquences et les sanctions."

François Sauvadet a annoncé que le groupe Nouveau Centre ferrait des propositions pour que la responsabilité de certains magistrats soit engagée en cas de fautes graves.

mercredi 24 novembre 2010

Discours de François Sauvadet à l’occasion du discours de politique générale du Premier ministre


Monsieur le Président,

Monsieur le Premier ministre,

Mes chers collègues,



Cette déclaration de politique générale s’inscrit dans un contexte complètement différent de celui de 2007 : le monde a connu une crise économique et financière sans précédent.

La France comme l’Europe restent confrontées à une cette crise majeure ; et il ne faudrait pas laisser croire à nos compatriotes qu’aujourd’hui nous en serions sortis.

La majorité, j’en suis convaincu, a fait les bons choix. Nous avons évité le pire grâce aux décisions qui ont été prises par le Président de la République et le Gouvernement.

Mais de nouvelles secousses sont là : après la Grèce, c’est l’Irlande qui est confrontée à une révision drastique de sa politique, à une dégradation violente de ses capacités de financement.

Les conséquences sociales sont préoccupantes pour les pays qui n’ont pas fait les efforts de rigueur dans la gestion de leurs dépenses publiques et qui doivent faire face à des taux d’intérêts qui continuent de flamber. Et c’est l’euro qui est aujourd’hui malmené.

Ce contexte impose à nous tous un esprit de responsabilité et de courage. Et c’est avec une pleine conscience des enjeux que nous abordons cette nouvelle étape.

En premier lieu, la crise a mis en évidence l’urgence d’une gouvernance politique et financière de la zone euro. Au Nouveau Centre, nous souhaitons que la France prenne des initiatives fortes pour jeter les bases d’un véritable fédéralisme de la zone euro.

La première condition pour y parvenir, c’est la convergence économique, fiscale et sociale.

La convergence fiscale avec l’Allemagne, notre principal partenaire et concurrent européen, nous la souhaitons. C’est l’une des clés de la solidarité européenne, car nous ne pouvons accepter l’idée de dumping fiscal ou social dans certains pays de la zone euro comme d’ailleurs nous ne pourrons pas accepter durablement d’être appelé en solidarité pour des pays qui n’ont pas fait les efforts.

La convergence fiscale que vous avez annoncée doit d’abord être au service de la croissance et du développement économique ; au service de l’innovation. La fiscalité ne doit pas être une entrave à l’efficacité économique.

Il nous faut une véritable stratégie économique et industrielle de croissance, et notamment de la croissance verte.

Cela veut dire aussi poursuivre les réformes en France.

La réforme, ce n’est pas un dogme. L’esprit de réforme n’est pas un style.

Réformer le pays, c’est une nécessité pour garantir notre modèle social, pour garantir notre solidarité qui est fragile et qui est menacée par le poids de nos déficits.

Depuis 2007, nous avons été, avec notre groupe, très engagé à vos côtés pour porter les réformes nécessaires ; nous avons été aussi à vos côtés dans l’effort de maîtrise des dépenses publiques.

Il ne faut pas sous-estimer les efforts qui ont été accomplis mais il faut le dire très clairement : ce défi de l’équilibre des comptes publics reste devant nous.

Nous aurons, dans un consensus national, à fixer cet objectif de l’équilibre de nos comptes comme étant une règle, une règle d’or.

Il faudra que nous soyons audacieux ; c’est le périmètre même de l’intervention de l’Etat qu’il faut revoir, parce qu’on voit bien la limite du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux.

Dans le domaine de l’éducation, dans le domaine de la sécurité, dans les tâches régaliennes, à terme, cela posera problème.

Ce défi vaut aussi pour le budget de la Sécurité sociale. Dès l’an prochain, il nous faudra en assurer l’équilibre. Car reporter à après-demain le remboursement de la dette n’efface pas la dette, ça l’aggrave.

S’ouvrira donc inévitablement le débat sur l’évolution de la CSG et de la CRDS, car s’il faut maîtriser la dépense, il nous faudra aussi assurer des recettes pérennes garantissant l’accès à la santé pour tous.

J’ai eu l’occasion de vous le dire Monsieur le Premier ministre, ces efforts nécessitent un large rassemblement. Et pour nous, le rassemblement passe par la reconnaissance de la diversité comme une chance : diversité sociale, diversité politique, diversité syndicale.

Je pense qu’il faudra retisser et renouer un vrai dialogue social. Pas d’une manière frileuse, mais pour faire de chacun des acteurs de l’avenir pour rendre notre société plus juste.

Cette exigence de justice passe également par une fiscalité plus équitable.

En effet, nos compatriotes doivent être assurés que l’effort sera partagé, que les plus riches ne seront pas exemptés de l’effort nécessaire de solidarité.

C’est pourquoi le bouclier fiscal, perçu comme injuste par les plus modestes, doit être supprimé. Ce qui nous imposera de réformer notre fiscalité du patrimoine, en taxant les revenus du patrimoine plus que le patrimoine lui-même.

Je me réjouis qu’une grande partie de la majorité et du Gouvernement se soient ralliés à cette thèse.

Et puis la justice, c’est aussi simplifier la fiscalité. On ne parle plus d’impôt à la source. Je vous fais la proposition d’y retravailler.

Je puis vous dire que, sur toutes ces questions fiscales et de maîtrise de la dépense, de justice, le groupe Nouveau Centre restera très engagé.

Cet assainissement de nos finances publiques, l’engagement pour le retour de la croissance doivent être mis au service d’une vraie solidarité : ils en constituent même le socle.

Enfin, pour nous centristes, la qualité d’une société se distingue par le sort fait à ses aînés et à sa jeunesse.

Assurer la prise en charge de la dépendance, c’est probablement l’un des plus grands défis auquel nos sociétés occidentales vont être confrontées. Il ne faudra pas, dans les mois qui viennent, simplement ouvrir un débat ; mais il faudra qu’il aboutisse et qu’il assure, là aussi, la solidarité avec nos compatriotes les plus fragiles pour que ceux-ci ne se retrouvent pas exclus à l’automne de la vie mais puissent bénéficier d’un accompagnement auquel chacun a droit.

Et puis l’autre grand défi, c’est celui de notre jeunesse : on s’intéresse à elle, on s’inquiète quand elle descend dans la rue. Mais bâtir une France solidaire, c’est ouvrir des perspectives à notre jeunesse.

Je souhaite que l’on fonde un véritable pacte avec la jeunesse de France : comprendre ses aspirations, ses craintes ; soutenir et accompagner son autonomie, la préparer à sa vie professionnelle.

Quand on voit que 25% de nos jeunes sont au chômage, qu’un jeune sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté, que nombre d’entre eux sortent du système scolaire sans diplôme et sans qualification : cela, pour nous, c’est un constat cruel.

L’alternance, les parcours professionnalisant doivent être portés comme des filières d’excellence. Et arrêtons de former des jeunes dans des filières qui ne conduisent qu’à des impasses désespérantes.

Voilà Monsieur le Premier ministre, parce que les temps sont durs, parce que le chemin de la rigueur dans notre gestion collective reste devant nous, parce que nous avons une responsabilité majeure à assumer ensemble, parce que nous avons conscience des enjeux, les députés du groupe Nouveau Centre voteront la confiance, mais cette confiance, elle doit être fondée sur le partenariat qui repose sur une conception politique simple : c’est qu’il n’y a pas de succès possible pour un pays hors du rassemblement et pas de rassemblement possible sans considérer que la diversité est une chance pour construire l’avenir.

mercredi 17 novembre 2010

Nomination des secrétaires nationaux du Nouveau Centre

Le Comité exécutif du Nouveau Centre a procédé à la nomination des secrétaires nationaux thématiques du Nouveau Centre.

Hervé MORIN, Président du Nouveau Centre, a réuni l’ensemble des secrétaires nationaux le 16 novembre afin de préciser le cadre de leur mission.

Les secrétaires nationaux contribuent à l’expression politique et médiatique du parti, ils participent à l’élaboration du projet politique du Centre et sont chargés d’aller à la rencontre du monde socioprofessionnel.


Pour les Relations internationales c'est François DECOSTER, notre président départemental et Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais qui est nommé.

samedi 30 octobre 2010

Le Groupe Nouveau Centre a voté en faveur du projet de loi portant réforme des retraites

Le Groupe Nouveau Centre a voté en faveur du projet de loi portant réforme des retraites
L'assemblée nationale a voté définitivement le projet de loi portant réforme des retraites à 336 voix contre 233. Au terme des débats parlementaires, le Groupe Nouveau Centre a voté en faveur de ce projet de loi.
La réforme de notre système de retraite est indispensable pour la sauvegarde de notre système de retraite basé sur la répartition et pour donner confiance aux jeunes qui ont l'impression de cotiser aujourd'hui sans pouvoir bénéficier de droits à la retraite.

Jean-Luc Préel, député de la Vendée et porte-parole du Groupe sur ce texte, a rappelé que le Nouveau Centre approuve l'augmentation de la durée d'activité de 60 à 62 ans et le report de 65 à 67 ans pour pouvoir bénéficier d'une retraite sans décote.

Le Groupe Nouveau Centre salue les avancées intervenues au cours des débats sur les mères de famille, les carrières longues, les polypensionnés et la pénibilité.

Toutefois, le Nouveau Centre défend depuis longtemps la mise en place d'un régime universel unique "par points", géré par les partenaires sociaux avec mise en extinction des régimes spéciaux. L'idée progresse ! Le texte prévoit une réflexion en 2013 sur les conditions de mise en oeuvre d'un régime universel. Nous regrettons ce délai, la mise en oeuvre d'une telle réforme demande du temps. Il est grand temps de l'engager !

Enfin, il paraît fondamental de relander le dialogue social portant sur l'emploi des séniors et l'entrée des jeunes dans le monde du travail.

Explication de vote de Jean-Luc Préel