vendredi 28 mars 2008

IL FAUT DIRE LA VERITE AUX FRANCAIS.




Suite à la publication ce matin des chiffres de l’Insee concernant les déficits publics de la France pour 2007 et les chiffres de la croissance française au 4ème trimestre 2007, Charles de Courson, porte-parole du Nouveau Centre sur les questions budgétaires, appelle le gouvernement à la prudence et à la vigueur dans la gestion des finances publiques.
Le déficit public a atteint 2,7% du PIB en 2007, soit 0,3% de plus que les prévisions du gouvernement. Cette situation est due en partie à une économie globale moins favorable que prévue, due à la récession américaine et aux dérapages des finances des collectivités territoriales.
Lors de l’élaboration du projet de loi de finances pour 2008, le gouvernement a bâti le budget 2008 sur une hypothèse de croissance de 2,25%. Compte tenu de la dégradation de la situation économique mondiale depuis l’été dernier, le Nouveau Centre regrette de ne pas avoir été suffisamment entendu à l’automne lorsqu’il invitait le gouvernement à retenir l’hypothèse de 1,8%. En révisant à la baisse son hypothèse de croissance, le gouvernement donne raison a posteriori à notre analyse initiale.
Dans ce contexte économique difficile, il faut dire la vérité aux Français. L’heure est à la prudence en matière de gestion de nos finances publiques. La priorité est au désendettement du pays : ne dépensons pas l’argent que nous n’avons pas au risque d’endetter le pays et de faire porter le poids de cette dette sur nos enfants et nos petits enfants.

Ainsi, le Groupe Nouveau Centre a déposé en janvier une proposition de loi constitutionnelle relative au retour à l’équilibre des finances publiques à l’horizon 2012.

L’heure est à la vigueur dans la gestion des finances, le gouvernement peut compter sur le Nouveau Centre dans sa volonté réformatrice : nos voix ne lui manqueront pas pour réussir les réformes qui permettront de redresser la situation économique, sociale et financière de notre pays, et ainsi de retrouver le chemin de la croissance.

La campagne électorale terminée, ou presque (communauté de communes....), le travail des militants ne doit pas s'arrêter. C'est même maintenant qu'ils ont un grand rôle a jouer. Nous devons expliquer autour de nous que chaque français doit s'interroger avant de revendiquer pour son petit confort personnel. LA FRANCE n'a plus les moyens de satisfaire toutes nos revendications. A moins que les Français ne décident une fois de plus de faire payer l'ardoise par nos enfants et petits enfants.

LE NOUVEAU CENTRE 4ème62 veut relayer sur le terrain le discours tenu par nos ministres et députés a Paris.



Sources :Charles de COURSON

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo pour cet article cher Michel!
Voilà des mois que certains font savoir que notre priorité devrait désormais porter sur la diminution des déficits de nos budgets publics! C'était d'ailleurs, aux yeux des centristes sociaux-liberaux, l'élement central de la dernière campagne présidentielle..
Malheureusement ce n'était pas le thème de campagne prioritaire dans le discours du candidat Sarkozy...et de fait aucune rupture en ce domaine ne s'est produite...! Pire, nos maigres marges de manoeuvre ont été utilisées l'année dernière (15milliards) pour une loi TEPA dont il était écrit qu'elle ne produirait que peu d'effets sur la croissance.. C'est une loi favorisant la demande, et notamment celle des plus aisés, ou, c'est selon, des moins défavorisés: néopropriétaires, heures sup, droits de succession, etc.. autrement dit un public sur lequel une politique de relance de la demande ne marche pas..!
C'est vers les moins favorisés qu'il faut se tourner, pour des raisons sociales (baisse du P.A qui grève les possibilités d'émancipation et d'accès à d'autres biens, matériels ou culturels, que les biens de première nécessité) et pour des raisons économiques (une hausse de leurs revenus entraine une augmentation de leur consommation, ce qui n'est pas forcément le cas des plus aisés qui épargnent ou consomment du bien étranger, notamment touristique). Mais mieux, et surtout, c'est une politique de l'offre, et essentiellement structurelle, qu'il faut mener.. marché du travail, environnement juridique des entreprises, faciliter la création et surtout la croissance des TPE/PME qui doivent se tourner vers l'exportation et investir de nouvelles zones, notamment les nouveaux pays de l'UE, miser sur l'enseignement supérieur et la recherche, etc etc... bref une politique que nos voisons européens, et notamment l'Allemagne, ont su mettre en oeuvre quand il le fallait.
Pour revenir aux finances publiques..comme prévu, effectivement, par tous, sauf par notre budget, la croissance sera inférieure à 2% et les déficits publics se rapprocheront des 3%.. En soi, le déficit n'est pas mauvais; mais il l'est dès lors qu'il ne sert pas une politique contra cyclique qui viserait à "relancer la machine".. notre déficit est structurel, et la réponse doit donc également être structurelle.. et pour cela seule l'audace de la décision politique peut agir. Cette audace était possible à la suite d'une élection à 54%, mais les faits n'ont malheureusement pas suivis. Sachant que les deux dernières années du mandat seront "sages" en vue de l'élection de 2012, il ne reste donc "plus" que 2 ans pour mettre sur pied une politique rationnalisant la dépense publique, redéployant certaines dépenses afin de les tourner vers la croissance d'une part et la solidarité de l'autre. Toute une série de questions et de problématiques que ton blog va évoquer, j'en suis certain, ces prochains mois, mon cher Michel! et que je compte également traiter très prochainement sur un blog perso qu'il me tarde de lancer!
Bien à toi,
Quentin.